Vingt-cinq ans ou presque…
Il y a 25 ans, le 2 mai 1987, le RCT décrochait son seconde Brennus au terme d’une Finale remportée 15 à 12 face au Racing Club de France et ses nœuds papillons roses qui deviendront célèbres par la suite. Les acteurs Toulonnais de l’époque s'en souviennent et seront fêtés par Mayol. Mais pour que la fête soit belle, autant que la victoire soit au rendez-vous.
Ce que n'entendront pas forcément de cette oreille les pensionnaires de Colombes qui voudront se racheter du match aller (défaite 9 à 16) et se positionner dans l'optique du sprint final pour les phases finales.
Il y a 25 ans, le 2 mai 1987, le RCT décrochait son seconde Brennus au terme d’une Finale remportée 15 à 12 face au Racing Club de France et ses nœuds papillons roses qui deviendront célèbres par la suite. Les acteurs Toulonnais de l’époque s'en souviennent et seront fêtés par Mayol. Mais pour que la fête soit belle, autant que la victoire soit au rendez-vous.
Ce que n'entendront pas forcément de cette oreille les pensionnaires de Colombes qui voudront se racheter du match aller (défaite 9 à 16) et se positionner dans l'optique du sprint final pour les phases finales.
A Toulon pour se jauger
Si Pierre Berbizier nous fait du "politiquement correct" en expliquant poliment que sa formation vient à Toulon "pour se situer", les propos de l’ancien Agenais ne leurrent personne.
Le technicien en proie à des difficultés relationnelles avec son Groupe tente de mettre son jeu en place (heu, on joue la 21e journée, il serait temps non ?) en améliorant, notamment, la conquête pour contrarier la formation Toulonnaise.
Arrivés mercredi dans le Var, les Joueurs du Président Lorenzetti ne viennent pas voir si la météo est effectivement moins clémente sur la Côte d’Azur que sur la Capitale. Ou alors l’ancien Homme fort de Foncia a de l’argent à dépenser pour les vacances de ses protégés…
D’ailleurs, le talonneur Benjamin Noirot l’a annoncé en conférence de presse : le Racing Métro vient pour "tenir la dragée haute" à Toulon. La saison des mariages ne va pas tarder, évitons donc de faire un cadeau aux Franciliens.
Actuellement sur une bonne dynamique avec trois victoires consécutives (à Lyon et contre Bayonne et une litigieuse contre l’Union Girondine), les Racingmen ont des arguments pour imposer leur loi comme leur dernière venue à Mayol en Championnat la saison passée (victoire 36 à 31).
Autour du Capitaine Sud Af Jacques Cronje (décidément, on aime donne les brassards aux 8 Springboks en France), on trouvera le Samoan Johnny Leo’o – longtemps doublure de Richi McCaw aux Crusaders (excusez du peu) – et un autre Sud Af’, le jeune et prometteur, Bernard Le Roux (il n’y aurait pas eu immigration française massive a’men’ donné ?).
Sur le banc, on trouvera du lourd avec Lionel Nallet ou le Fidjien Qovu et ses 124 kg de muscles.
JW absent
Que les Supporters Toulonnais se rassurent, Sir Jonny sera bien présent. Par les initiales JW, nous ne visions que son "homonyme", Jonathan Wisniewski.
Revenant de blessure, le Staff francilien a préféré se passer de son meilleur buteur. Notez que, comme Toulon qui se permet de laisser "son" JW au repos à Perpignan, le Racing a une solution de rechange de prestige avec l’Argentin Juan-Martin Hernandez. Même si "El Mago" n’évolue plus au niveau qui fut le sien il y a quelques saisons, il reste un redoutable Joueur, un créateur aussi bon au pied qu’à la main.
Au centre, François Steyn et son coup de pied de mammouth sans parler de ses cad’déb’, crochets et autres sera associé à Henry Chavancy, pur produit de la formation Ciel et Blanc. Comme quoi, le Racing n’a pas que des stars d’importation…
A l’aile, il faudra surveiller comme le lait sur le feu, le surpuissant Sireli Bobo. A 35 ans passés, le Fidjien reste un redoutable finisseur. Avec 5 essais marqués à ce jour, l’ancien Champion du Monde à VII est le meilleur marqueur du Racing. Rapide et puissant, il est difficile à arrêter.
Alexis Palisson ne retrouvera pas face à lui son pote de Brive, Fabrice Estebanez. L’ancien Treiziste sera sur le banc au coup d’envoi.
Toulon au complet ou presque
Côté varois, on enregistre – avec soulagement – le retour de "Cap’tain Joe" qui a soigné sa cuisse. Un retour précieux face aux golgoths franciliens. Sans parler du supplément d’âme qu’il influe à ses partenaires…
Autre retour, celui de "Bakkies" Botha. Impressionnant de maitrise depuis son arrivée dans le Championnat, le Seconde ligne a apporté sa science de la touche et sa masse fait du bien dans le pack Rouge et Noir.
A l’ouverture, Jonnnnnnnnyyyyyyyyyyyyyyyy fait également son come-back. Le joker super luxe Matt Giteau est repositionné au centre avec Mathieu Bastareaud et sa teinture rouge.
L’échassier Australien Luke Rooney est conservé à l’arrière en l’absence prolongée de Benjamin Lapeyre. Le staff Toulonnais n’a pas voulu tenter de mettre Alexis Palisson à l’arrière et de Christian "Brinks" Loamanu face à Bobo…
Bernie le suspendu
Incontestablement, depuis sa prise de fonction, Bernard Laporte a apporté plus de rigueur au RCT qui trouve un schéma directeur de jeu qui lui avait cruellement manqué depuis… des années !
On peut aimer ou pas le personnage, force est de constater qu’il a, pour l’instant, réussi là où les autres ont tâtonné…
En attendant, l’Homme étant entier, ses déclarations à l’emporte-pièce et ses interventions déplacées auprès du corps arbitral lui ont valu 60 jours de punition. Autant les 130 jours du Président auront surtout fait le "buzz" pour les médias et ravi les MB addicts, cette sanction tombe plutôt mal : interdit de pelouse et de vestiaire une demi-heure avant le match et pendant la mi-temps, Bernard Laporte devra se contenter de donner ses instructions par télécommunication interposée…
Une absence "physique" qui n’est pas anodine comme le confiait Joe Van Niekerk : "Il faudrait être fou pour dire que l'absence de Bernard dans le vestiaire ne va pas peser. Mais, chaque joueur voudra donner toujours plus pour pallier le manque".
En parlant de manque, autant ne pas se manquer face aux Franciliens, histoire d'assurer un quart à Mayol.
En plus, c’est le match "premium" de Canal…
Photo d'archive : AL
En plus, c’est le match "premium" de Canal…
Photo d'archive : AL