Photo : Corto Maltese |
Les Toulonnais s'inclinent 19 - 25 à Clermont face à l'ASM au terme d'un match engagé. Les Varois redressent la tête mais voient les Auvergnats s'échapper au classement...
On avait quitté le RCT sur un match moyen à Mayol face au LOU et sur un « non-match », un véritable cadeau de noël aux Biarrots. Et pour le premier match de 2012, les Joueurs de « Bernie » devaient se coltiner Montferrand au Michelin...
Tout sauf une partie de plaisir : Toulon ne s’y est jamais imposé et totalise 21 défaites et 1 match nul (16 partout le 28 janvier 1973 en Challenge Yves du Manoir).
Et pour « pimenter » le tout, le déplacement se faisait en bus et il pleuvait sur la cité des Arvernes et du pneumatique réunis.
Le gros plan des caméras de Canal + sur Joe Van Niekerk à son entrée sur le terrain en disait long sur l'envie du Capitaine Toulonnais et nous rassurait sur notre canapé...
Les buteurs sont de sortie
Dès le coup d'envoi, les Bougnats se montraient très en verve. On craignait alors une réédition de la pâle copie d'Aguiléra... David Smith est bousculé, Skrela tente un drop : en ce jour épiphanie, les locaux ne sont pas là pour partager la galette des Rois.
Dès la 5e, Parra ouvrait le score sur une pénalité concédée par Simon Shaw qui plaquait sans ballon. « Wilko » répliquait 5 minutes plus tard sur une faute de Bonnaire, rentré sur le côté du regroupement (3 partout, 10e).
Le chassé-croisé des buteurs continuait (6 – 3 à la 21e puis 6 partout à la 23e).
A la 20e sur le renvoi de Skrela, le ballon ne faisait pas 10 m. Au surplus, Rougerie et Sisivatu se gênaient et Benji Lapeyre récupérait la gonfle pour sprinter le long de la ligne de touche. L’arrière Toulonnais « efface » Byrne et évitait une cuillère de Parra avant de plonger dans l'en-but auvergnat. Du bord de touche, Jonny W. transformait et, contre toute attente, Toulon menait 13 à 6.
Clermont, vexé, remettait la pression et récoltait une 3ème pénalité mais cette fois, Parra touchait du bois. Wilkinson aplatissait et l'ASM tentait de marquer en force mais n'y parvenait pas. M. Berdos demandait toutefois la vidéo sur une action de Vosloo. Du coup, Parra prenait la pénalité et réduisait le score (9 – 13, 33e).
Toulon repartait de l'avant et obtenait à son tour sa 3ème pénalité – Vemeulen n’étant pas sorti de la zone plaqueur-plaqué - que Wilkinson passait (9 - 16, 35e).
Deux jaunes pour le prix d’un
Shaw sortait, touché au dos, tandis que Jean-Charles Orioli s'accrochait avec l’insupportable Parra. Rougerie venait faire la police et le talonneur Toulonnais et le Capitaine des Jaunards prenaient un jaune et M. Berdos accordait une nouvelle pénalité que le buteur local réussissait (12 - 16, 38e).
La mi-temps était sifflée sur ce score en faveur des Toulonnais qui se sont montrés intraitables en défense en montant vite sur les largeurs. Bien que globalement dominés, les Varois ont fait preuve de réalisme et d'opportunisme.
La 2nde période débutait sur les chapeaux de roue avec des attaques de part et d'autre et énormément d'intensité.
Sur une attaque montferrandaise, David Smith tentait d'intercepter la passe et commettait un en-avant. M. Berdos - toujours aussi peu inspiré - estimait que l'ailier Néo-Z faisait un en-avant volontaire et sortait la biscotte (51e)…
Sur la mêlée à 5, Lolo Emmanuelli était sanctionné et Parra ramenait sa formation à 1 point (15 - 16, 56e).
A l’heure de jeu, James, rentré à la place de Skrela, prend la pression de Steffon Armitage. L'Australien ayant conservé le ballon, Toulon hérite d'une pénalité et Wilkinson poursuit son sans faute (15 - 19).
L’essai assassin
A la 65e, Malzieu trouait la défense et retrouvait Rougerie à l'intérieur... Parra transformait et l'ASM reprenait le tableau d'affichage (22 – 19, 66e). On pourra toujours objecter que Steffon Armitage n’a pu défendre suite à un « écran » de Rougerie, à quoi bon ? Le mal était fait...
Sébastien Tillous-Borde, touché au genou gauche, était remplacé par Matt Giteau à la mêlée tandis que Gabi Lovobalavu rentrait au centre (67e).
James prenait Alexis Palisson au cou, sans que M. Berdos n'en soit ému (71e)...
Signalé en position de hors-jeu, Davit Kubriashvili – rentré à la 47e à la place de Carl Hayman - "offrait" sa 7e pénalité de la soirée à Parra (25 - 19, 74e).
Le pack Toulonnais récupérait une pénalité vite jouée à la main. Montferrand se met à la faute et Jonny tapait en pénaltouche (78e). Toulon veut le gain du match.
Sur le lancer de Séb’ Bruno, Bakkies Botha prend le cuir, le maul déroule, « Wilko » tape et le référé revient à une faute jaune. Van Niekerk choisit la mêlée. On joue la dernière minute...
« Kubri » charge au ras. Armitage poursuit. Lewis-Roberts y va de sa charge. Armitage repart. Giteau envoie sur Bastareaud. On va sur l'aile avec Lapeyre. On revient sur les Gros mais Armitage commet un en-avant ! M. Berdos délivre les Montferrandais qui s'imposent dans la douleur face à des Toulonnais retrouvés.
Toulon tombe la tête haute et peut nourrir des regrets, notamment en cette fin de match.
Le RCT prend son 1er bonus défensif de la saison mais il y a désormais 10 points d'écart entre l'ASM - 2nd - et le RCT. Clermont a le plus envoyé de jeu et a le plus tenté. Une victoire « logique » même si elle ne peut que laisser un gout amer aux Rouge et Noir.
Le Manager Toulonnais Bernard Laporte estimait qu’il avait assisté à un « match d’hommes » et était « content de l’état d’esprit après [le] non match à Biarritz », tout en regrettant les « fautes qui [les] empêche de gagner ». Réaliste, il pointe les « lacunes » et le fait que « deux ou trois joueurs (…) n’ont pas évolué au niveau des autres ».
Pour le Président Mourad Boudjellal, la réaction était toute différente puisque l’Homme fort du Club préférait faire dans le « lyrisme » : « J’ai connu ma première sodomie arbitrale contre Clermont en demi-finale. Je viens de connaître ma deuxième ce soir. Il paraît que ça fait mal la première fois mais ça fait aussi mal la deuxième fois. On pourra revoir les images non pas sur YouTube mais sur YouPorn. Clermont a une très belle équipe, il n’avait pas besoin de ça ». Le Président de l’ASM, René Fontès, qui avait fustigé le comportement des Supporters Toulonnais au Vélodrome il y a deux ans appréciera… En tout cas, le Président du RCT SASP pourrait être cité par la Commission de Discipline de la Ligue Nationale de Rugby et risquerait une suspension allant de 60 jours à la radiation. Les bien-pensants doivent déjà aiguiser les sabres pour le champagne…
Les + et les - :
Côté positif, la défense de fer des Toulonnais malgré quelques placages ratés en 2nde période et l’état d’esprit retrouvé. Sans parler de l’engagement physique intense de part et d’autre.
Côté négatif, en touche, Toulon a perdu encore énormément de ballons. Inconcevable à ce niveau. Tout comme la mêlée qui a été mise à mal, l’ASM marquant 9 points sur des pénalités suite à des mêlées où le pack Varois a été mis en difficulté.
Les Joueurs :
David Smith – très (trop ?) sollicité depuis le début de la saison - est en dedans depuis quelques temps et l’a « confirmé » ce soir.
A noter le bon match de Joe Van Niekerk (on a retrouvé Cap'tain Joe) et de Benjamin Lapeyre (virevoltant feu follet des lignes arrières), sans oublier le sans faute au pied de Jonny Wilkinson (5/5).
On avait quitté le RCT sur un match moyen à Mayol face au LOU et sur un « non-match », un véritable cadeau de noël aux Biarrots. Et pour le premier match de 2012, les Joueurs de « Bernie » devaient se coltiner Montferrand au Michelin...
Tout sauf une partie de plaisir : Toulon ne s’y est jamais imposé et totalise 21 défaites et 1 match nul (16 partout le 28 janvier 1973 en Challenge Yves du Manoir).
Et pour « pimenter » le tout, le déplacement se faisait en bus et il pleuvait sur la cité des Arvernes et du pneumatique réunis.
Le gros plan des caméras de Canal + sur Joe Van Niekerk à son entrée sur le terrain en disait long sur l'envie du Capitaine Toulonnais et nous rassurait sur notre canapé...
Les buteurs sont de sortie
Dès le coup d'envoi, les Bougnats se montraient très en verve. On craignait alors une réédition de la pâle copie d'Aguiléra... David Smith est bousculé, Skrela tente un drop : en ce jour épiphanie, les locaux ne sont pas là pour partager la galette des Rois.
Dès la 5e, Parra ouvrait le score sur une pénalité concédée par Simon Shaw qui plaquait sans ballon. « Wilko » répliquait 5 minutes plus tard sur une faute de Bonnaire, rentré sur le côté du regroupement (3 partout, 10e).
Le chassé-croisé des buteurs continuait (6 – 3 à la 21e puis 6 partout à la 23e).
A la 20e sur le renvoi de Skrela, le ballon ne faisait pas 10 m. Au surplus, Rougerie et Sisivatu se gênaient et Benji Lapeyre récupérait la gonfle pour sprinter le long de la ligne de touche. L’arrière Toulonnais « efface » Byrne et évitait une cuillère de Parra avant de plonger dans l'en-but auvergnat. Du bord de touche, Jonny W. transformait et, contre toute attente, Toulon menait 13 à 6.
Clermont, vexé, remettait la pression et récoltait une 3ème pénalité mais cette fois, Parra touchait du bois. Wilkinson aplatissait et l'ASM tentait de marquer en force mais n'y parvenait pas. M. Berdos demandait toutefois la vidéo sur une action de Vosloo. Du coup, Parra prenait la pénalité et réduisait le score (9 – 13, 33e).
Toulon repartait de l'avant et obtenait à son tour sa 3ème pénalité – Vemeulen n’étant pas sorti de la zone plaqueur-plaqué - que Wilkinson passait (9 - 16, 35e).
Deux jaunes pour le prix d’un
Shaw sortait, touché au dos, tandis que Jean-Charles Orioli s'accrochait avec l’insupportable Parra. Rougerie venait faire la police et le talonneur Toulonnais et le Capitaine des Jaunards prenaient un jaune et M. Berdos accordait une nouvelle pénalité que le buteur local réussissait (12 - 16, 38e).
La mi-temps était sifflée sur ce score en faveur des Toulonnais qui se sont montrés intraitables en défense en montant vite sur les largeurs. Bien que globalement dominés, les Varois ont fait preuve de réalisme et d'opportunisme.
La 2nde période débutait sur les chapeaux de roue avec des attaques de part et d'autre et énormément d'intensité.
Sur une attaque montferrandaise, David Smith tentait d'intercepter la passe et commettait un en-avant. M. Berdos - toujours aussi peu inspiré - estimait que l'ailier Néo-Z faisait un en-avant volontaire et sortait la biscotte (51e)…
Sur la mêlée à 5, Lolo Emmanuelli était sanctionné et Parra ramenait sa formation à 1 point (15 - 16, 56e).
A l’heure de jeu, James, rentré à la place de Skrela, prend la pression de Steffon Armitage. L'Australien ayant conservé le ballon, Toulon hérite d'une pénalité et Wilkinson poursuit son sans faute (15 - 19).
L’essai assassin
A la 65e, Malzieu trouait la défense et retrouvait Rougerie à l'intérieur... Parra transformait et l'ASM reprenait le tableau d'affichage (22 – 19, 66e). On pourra toujours objecter que Steffon Armitage n’a pu défendre suite à un « écran » de Rougerie, à quoi bon ? Le mal était fait...
Sébastien Tillous-Borde, touché au genou gauche, était remplacé par Matt Giteau à la mêlée tandis que Gabi Lovobalavu rentrait au centre (67e).
James prenait Alexis Palisson au cou, sans que M. Berdos n'en soit ému (71e)...
Signalé en position de hors-jeu, Davit Kubriashvili – rentré à la 47e à la place de Carl Hayman - "offrait" sa 7e pénalité de la soirée à Parra (25 - 19, 74e).
Le pack Toulonnais récupérait une pénalité vite jouée à la main. Montferrand se met à la faute et Jonny tapait en pénaltouche (78e). Toulon veut le gain du match.
Sur le lancer de Séb’ Bruno, Bakkies Botha prend le cuir, le maul déroule, « Wilko » tape et le référé revient à une faute jaune. Van Niekerk choisit la mêlée. On joue la dernière minute...
« Kubri » charge au ras. Armitage poursuit. Lewis-Roberts y va de sa charge. Armitage repart. Giteau envoie sur Bastareaud. On va sur l'aile avec Lapeyre. On revient sur les Gros mais Armitage commet un en-avant ! M. Berdos délivre les Montferrandais qui s'imposent dans la douleur face à des Toulonnais retrouvés.
Toulon tombe la tête haute et peut nourrir des regrets, notamment en cette fin de match.
Le RCT prend son 1er bonus défensif de la saison mais il y a désormais 10 points d'écart entre l'ASM - 2nd - et le RCT. Clermont a le plus envoyé de jeu et a le plus tenté. Une victoire « logique » même si elle ne peut que laisser un gout amer aux Rouge et Noir.
Le Manager Toulonnais Bernard Laporte estimait qu’il avait assisté à un « match d’hommes » et était « content de l’état d’esprit après [le] non match à Biarritz », tout en regrettant les « fautes qui [les] empêche de gagner ». Réaliste, il pointe les « lacunes » et le fait que « deux ou trois joueurs (…) n’ont pas évolué au niveau des autres ».
Pour le Président Mourad Boudjellal, la réaction était toute différente puisque l’Homme fort du Club préférait faire dans le « lyrisme » : « J’ai connu ma première sodomie arbitrale contre Clermont en demi-finale. Je viens de connaître ma deuxième ce soir. Il paraît que ça fait mal la première fois mais ça fait aussi mal la deuxième fois. On pourra revoir les images non pas sur YouTube mais sur YouPorn. Clermont a une très belle équipe, il n’avait pas besoin de ça ». Le Président de l’ASM, René Fontès, qui avait fustigé le comportement des Supporters Toulonnais au Vélodrome il y a deux ans appréciera… En tout cas, le Président du RCT SASP pourrait être cité par la Commission de Discipline de la Ligue Nationale de Rugby et risquerait une suspension allant de 60 jours à la radiation. Les bien-pensants doivent déjà aiguiser les sabres pour le champagne…
Les + et les - :
Côté positif, la défense de fer des Toulonnais malgré quelques placages ratés en 2nde période et l’état d’esprit retrouvé. Sans parler de l’engagement physique intense de part et d’autre.
Côté négatif, en touche, Toulon a perdu encore énormément de ballons. Inconcevable à ce niveau. Tout comme la mêlée qui a été mise à mal, l’ASM marquant 9 points sur des pénalités suite à des mêlées où le pack Varois a été mis en difficulté.
Les Joueurs :
David Smith – très (trop ?) sollicité depuis le début de la saison - est en dedans depuis quelques temps et l’a « confirmé » ce soir.
A noter le bon match de Joe Van Niekerk (on a retrouvé Cap'tain Joe) et de Benjamin Lapeyre (virevoltant feu follet des lignes arrières), sans oublier le sans faute au pied de Jonny Wilkinson (5/5).
Le "disc" est peu etre Hs mais le cerveau est en parfait etat :)Tres content de te relire ;-)
Et moi donc ;)