Alors que le Club de la Capitale "délocalise" la rencontre au Stade de France et présentera des attractions sur le thème du Carnaval, les Toulonnais ne voudront pas être de la revue.
Après une intersaison pour le moins mouvementée, le Stade Français Paris alterne le bon et le moins bon. Avec quelques belles victoires, les Joueurs de Mickaël Cheika ont également connu des défaites qui tenaient limite de la "branlouste" comme celle concédée à Mayol au match aller (34 – 8) : sur 8 matchs joués loin de la Tour Eiffel, 5 ont rapporté un point de bonus offensif à leurs adversaires... D’ailleurs, c’est bien simple, les partenaires de Pierre Rabadan n’ont été capables de s’imposer à l’extérieur cette saison qu’une seule fois, face à Perpignan !
La semaine dernière à Bayonne, les Parisiens peuvent nourrir des regrets d’avoir perdu face aux Basques. D’autant qu’ils étaient bien revenus dans la partie, notamment par l’intermédiaire d’un Paul Sackey qui se réveille après une longue période d’hibernation (à part un ou deux très rares coups de dégel la saison passée sous le maillot Toulonnais pour "Mobylette"). Mais de trop nombreuses fautes ont eu raison de leurs intentions.
Le détail qui tue : quand Paris encaisse un essai dans les dernières minutes de la première période, il s’écroule dans le second acte de la rencontre ! Promis, ce n’est pas moi qui le dit, mais le Club lui-même ! Un axiome vérifié à nouveau samedi à Jean-Dauger : les Rosés encaissent un essai sur la sirène de la première période et en prennent un second dès la 45e…
Le seul souci pour les Toulonnais, c’est que le match se jouera à domicile (ou presque) pour les Parisiens… D’ailleurs, le talonneur Laurent Sempéré est clair : "À domicile, on se doit de jouer, de faire le jeu et cela nous convient plutôt bien parce qu’on ne se prépare que pour ça".
L’atout des Internationaux
Amputé de plusieurs Joueurs lors du match aller, Coupe du Monde oblige, le Stade Français aurait pu être à nouveau diminué par l’absence de ses Internationaux en raison du report du match France – Irlande de samedi dernier : Attoub, Szarzewski, Papé et Dupuy auraient donc pu voir le match en spectateurs ou en téléspectateurs. Mais avec un report au 4 mars, on aura donc une formation parisienne complète…
Avec un axe droit Attoub – Papé, le pack Parisien est particulièrement performant, tout comme en en touche avec le même Papé, Parisse et Rabadan. Très présents dans les zones de combat, les Parisiens sont intraitables dans les rucks. Le "jeune" entraineur des lignes Avants, Mario Ledesma, a vite imposé sa patte.
D’ailleurs, signe que les Gros sont au pouvoir, le meilleur marqueur d’essai de la Capitale s’appelle… Pascal Papé (citer 3 fois en deux paragraphes un joueur que je n’aime pas pour louer ses qualités, il faut que je consulte !) avec 4 réalisations. Soit autant que David Smith, l’ailier Toulonnais…
Le duel Contepomi – Wilkinson : pas d'entrée...
Les anciens coéquipiers Toulonnais seront opposés samedi à Saint-Denis, même si Felipe Contepomi sera sur le banc au coup d’envoi.
Deux Rois du Rugby à une portée de drop de la Basilique où reposent plusieurs Rois de France, cela ne manque pas de classe. D’une lumière vacillante sur les bords de La Rade, l’Argentin retrouve peu à peu son zénith auprès de son ancien mentor du Leinster. Une renaissance pour cet excellent Joueur due à la confiance mise en lui par le Coach Australien qui prône le jeu à outrance ou presque. D’ailleurs, c’est ainsi qu’il explique "la lourdeur du score [sur les matchs à l’extérieur] par le fait que nous cherchons à revenir au score par le jeu et nous commettons des fautes. Peut-être faudrait-il que nous soyons plus conservateurs, moins joueurs, mais ce n’est pas notre jeu".
"Le Chirurgien" prend donc du plaisir à envoyer du jeu. Dégagé de la responsabilité de buter pour scorer lorsque Julien Dupuy est présent, le Capitaine des Pumas amène une vitalité extraordinaire aux lignes d’attaques parisiennes qui a marqué 25 essais à domicile…
Au surplus, il est devenu un des patrons de l’équipe : "Son poids dans le vestiaire est important, selon Rabadan. On sent bien que les Argentins lui vouent une confiance totale, et cela rejaillit sur tout le monde. Et puis il est bon".
Autre pépite venue du pays des Gauchos, Martin Rodriguez Gurruchaga, qui peut jouer centre ou arrière et amène le danger dès qu’il a le ballon dans ses griffes (de Puma).
Pour Michaël Cheika, la confrontation face aux Toulonnais sera difficile même si ce sera "15 contre 15" (incroyable !) et n’oublie pas la lourde défaite du match aller. Quant au Marseillais Julien Arias souhaite rester invaincu à domicile "pour continuer à jour le haut du tableau", tandis que Sergio Parisse prévient qu'il faudra "être bon en défense" et "sait que ce sera dur samedi".
Les retrouvailles des anciens Parisiens
Pour Bernard Laporte et Mathieu Bastareaud, ce sera une première que de "rentrer" sur la pelouse dionysienne sous d’autres couleurs que celles du Stade Français.
D’ailleurs, l’affiche du match est un vrai clin d’œil avec Paul Sackey et Felipe Contepomi qui montent à l’assaut du sous-marin Toulonnais d’où saute Mathieu Bastareaud sous le regard du "Kayser"…
Pensez, entraineur-manager du Stade Français CASG (à l’époque, c’est le canal historique) de 1995 à 1999, il a permis aux protégés de Max Guazzini de passer de la 3e Division à la Lumière et de remporter un Brennus et une Coupe de France.
Revenu aux affaires en mai 2011 en tant que Manager, on ne rappellera pas l’affaire FACEM avec l’impayable Père Aristide et les passes d’armes avec le Président Boudjellal sur le dossier… Bastareaud…
Quant à Mathieu, son départ de la Capitale après 4 saisons avait été ressenti comme la fin d’une époque et d’un symbole par les Dieux du Stade…
Aujourd’hui, le Guadeloupéen sera titulaire associé à Matt Giteau pour défier ses anciens partenaires, tandis que Geoffroy Messina sera sur le banc. Pas d’émotion particulière à la veille de la rencontre, si ce n’est le plaisir de revenir à Paris et d’avoir sa famille dans les tribunes !
Pour Bernard Laporte, il n’y a pas à avoir de pression à avoir : "c'est un match de rugby qu'il faudra bien manœuvrer parce que les Parisiens ont besoin de gagner. S’ils perdent ce match, ils se mettront en danger. Nous, nous avons tout à gagner en terme de résultat et rien à perdre...".
Du coup, on fait dans la continuité par rapport au match face à Bordeaux seul Olivier Missoup fait son retour en troisième ligne (Joe El Abd glisse sur le banc et Pierrick Gunther sort du Groupe). Sur le banc, Jean-Charles Orioli succède à Micka Ivaldi.
La pression est sur Paris, que la pression dégustée au coup de sifflet final soit agréable aux Toulonnais...
Retrouvez tous les chiffres avant le match Stade Français Paris – Rugby Club Toulonnais
367 : Le Stade Français Paris occupe la onzième place du classement des plus mauvaises défenses avec 367 points récoltés.
6 : Le Stade Français Paris occupe la sixième place du classement.
5 : Mathieu Bastareaud, Geoffroy Messina, Laurent Emmanuelli et Olivier Missoup ont porté les couleurs du Stade Français Paris. Sans omettre Bernard Laporte qui en fut le Manager.
2+2 : Toulon a gagné deux fois cette saison en déplacement et a ramené deux matchs nuls.
0+1 : Le Stade Français Paris n’a pas encore perdu à domicile cette saison. Seul Montpellier a arraché le nul 19 partout.
Le classement :
Stade Français Paris : 6ème
Rugby Club Toulonnais : 3ème
Attaques :
Stade Français Paris : 367 points (5ème)
Rugby Club Toulonnais : 388 points (3ème)
Défenses :
Stade Français Paris : 352 points (11ème)
Rugby Club Toulonnais : 238 points (2ème)
Meilleurs réalisateurs :
Stade Français Paris : Julien Dupuy : 144 points
Rugby Club Toulonnais Jonny Wilkinson : 153 points
Meilleurs marqueurs :
Stade Français Paris : Pascal Papé : 4 essais
Rugby Club Toulonnais David Smith et Luke Rooney : 4 essais
Les derniers SFP - RCT :
Stade Français Paris 22 – 15 Toulon (23/10/2010, Stade de France)
Stade Français Paris 18 – 22 Toulon (27/11/2009, Stade Jean-Bouin)
Stade Français Paris 22 – 12 Toulon (20/02/2009, Stade Jean-Bouin)
Stade Français Paris 31 – 03 Toulon (27/08/2005, Stade Charléty)
Après une intersaison pour le moins mouvementée, le Stade Français Paris alterne le bon et le moins bon. Avec quelques belles victoires, les Joueurs de Mickaël Cheika ont également connu des défaites qui tenaient limite de la "branlouste" comme celle concédée à Mayol au match aller (34 – 8) : sur 8 matchs joués loin de la Tour Eiffel, 5 ont rapporté un point de bonus offensif à leurs adversaires... D’ailleurs, c’est bien simple, les partenaires de Pierre Rabadan n’ont été capables de s’imposer à l’extérieur cette saison qu’une seule fois, face à Perpignan !
La semaine dernière à Bayonne, les Parisiens peuvent nourrir des regrets d’avoir perdu face aux Basques. D’autant qu’ils étaient bien revenus dans la partie, notamment par l’intermédiaire d’un Paul Sackey qui se réveille après une longue période d’hibernation (à part un ou deux très rares coups de dégel la saison passée sous le maillot Toulonnais pour "Mobylette"). Mais de trop nombreuses fautes ont eu raison de leurs intentions.
Le détail qui tue : quand Paris encaisse un essai dans les dernières minutes de la première période, il s’écroule dans le second acte de la rencontre ! Promis, ce n’est pas moi qui le dit, mais le Club lui-même ! Un axiome vérifié à nouveau samedi à Jean-Dauger : les Rosés encaissent un essai sur la sirène de la première période et en prennent un second dès la 45e…
Le seul souci pour les Toulonnais, c’est que le match se jouera à domicile (ou presque) pour les Parisiens… D’ailleurs, le talonneur Laurent Sempéré est clair : "À domicile, on se doit de jouer, de faire le jeu et cela nous convient plutôt bien parce qu’on ne se prépare que pour ça".
L’atout des Internationaux
Amputé de plusieurs Joueurs lors du match aller, Coupe du Monde oblige, le Stade Français aurait pu être à nouveau diminué par l’absence de ses Internationaux en raison du report du match France – Irlande de samedi dernier : Attoub, Szarzewski, Papé et Dupuy auraient donc pu voir le match en spectateurs ou en téléspectateurs. Mais avec un report au 4 mars, on aura donc une formation parisienne complète…
Avec un axe droit Attoub – Papé, le pack Parisien est particulièrement performant, tout comme en en touche avec le même Papé, Parisse et Rabadan. Très présents dans les zones de combat, les Parisiens sont intraitables dans les rucks. Le "jeune" entraineur des lignes Avants, Mario Ledesma, a vite imposé sa patte.
D’ailleurs, signe que les Gros sont au pouvoir, le meilleur marqueur d’essai de la Capitale s’appelle… Pascal Papé (citer 3 fois en deux paragraphes un joueur que je n’aime pas pour louer ses qualités, il faut que je consulte !) avec 4 réalisations. Soit autant que David Smith, l’ailier Toulonnais…
Le duel Contepomi – Wilkinson : pas d'entrée...
Les anciens coéquipiers Toulonnais seront opposés samedi à Saint-Denis, même si Felipe Contepomi sera sur le banc au coup d’envoi.
Deux Rois du Rugby à une portée de drop de la Basilique où reposent plusieurs Rois de France, cela ne manque pas de classe. D’une lumière vacillante sur les bords de La Rade, l’Argentin retrouve peu à peu son zénith auprès de son ancien mentor du Leinster. Une renaissance pour cet excellent Joueur due à la confiance mise en lui par le Coach Australien qui prône le jeu à outrance ou presque. D’ailleurs, c’est ainsi qu’il explique "la lourdeur du score [sur les matchs à l’extérieur] par le fait que nous cherchons à revenir au score par le jeu et nous commettons des fautes. Peut-être faudrait-il que nous soyons plus conservateurs, moins joueurs, mais ce n’est pas notre jeu".
"Le Chirurgien" prend donc du plaisir à envoyer du jeu. Dégagé de la responsabilité de buter pour scorer lorsque Julien Dupuy est présent, le Capitaine des Pumas amène une vitalité extraordinaire aux lignes d’attaques parisiennes qui a marqué 25 essais à domicile…
Au surplus, il est devenu un des patrons de l’équipe : "Son poids dans le vestiaire est important, selon Rabadan. On sent bien que les Argentins lui vouent une confiance totale, et cela rejaillit sur tout le monde. Et puis il est bon".
Autre pépite venue du pays des Gauchos, Martin Rodriguez Gurruchaga, qui peut jouer centre ou arrière et amène le danger dès qu’il a le ballon dans ses griffes (de Puma).
Pour Michaël Cheika, la confrontation face aux Toulonnais sera difficile même si ce sera "15 contre 15" (incroyable !) et n’oublie pas la lourde défaite du match aller. Quant au Marseillais Julien Arias souhaite rester invaincu à domicile "pour continuer à jour le haut du tableau", tandis que Sergio Parisse prévient qu'il faudra "être bon en défense" et "sait que ce sera dur samedi".
Les retrouvailles des anciens Parisiens
Pour Bernard Laporte et Mathieu Bastareaud, ce sera une première que de "rentrer" sur la pelouse dionysienne sous d’autres couleurs que celles du Stade Français.
D’ailleurs, l’affiche du match est un vrai clin d’œil avec Paul Sackey et Felipe Contepomi qui montent à l’assaut du sous-marin Toulonnais d’où saute Mathieu Bastareaud sous le regard du "Kayser"…
Pensez, entraineur-manager du Stade Français CASG (à l’époque, c’est le canal historique) de 1995 à 1999, il a permis aux protégés de Max Guazzini de passer de la 3e Division à la Lumière et de remporter un Brennus et une Coupe de France.
Revenu aux affaires en mai 2011 en tant que Manager, on ne rappellera pas l’affaire FACEM avec l’impayable Père Aristide et les passes d’armes avec le Président Boudjellal sur le dossier… Bastareaud…
Quant à Mathieu, son départ de la Capitale après 4 saisons avait été ressenti comme la fin d’une époque et d’un symbole par les Dieux du Stade…
Aujourd’hui, le Guadeloupéen sera titulaire associé à Matt Giteau pour défier ses anciens partenaires, tandis que Geoffroy Messina sera sur le banc. Pas d’émotion particulière à la veille de la rencontre, si ce n’est le plaisir de revenir à Paris et d’avoir sa famille dans les tribunes !
Pour Bernard Laporte, il n’y a pas à avoir de pression à avoir : "c'est un match de rugby qu'il faudra bien manœuvrer parce que les Parisiens ont besoin de gagner. S’ils perdent ce match, ils se mettront en danger. Nous, nous avons tout à gagner en terme de résultat et rien à perdre...".
Du coup, on fait dans la continuité par rapport au match face à Bordeaux seul Olivier Missoup fait son retour en troisième ligne (Joe El Abd glisse sur le banc et Pierrick Gunther sort du Groupe). Sur le banc, Jean-Charles Orioli succède à Micka Ivaldi.
La pression est sur Paris, que la pression dégustée au coup de sifflet final soit agréable aux Toulonnais...
Retrouvez tous les chiffres avant le match Stade Français Paris – Rugby Club Toulonnais
367 : Le Stade Français Paris occupe la onzième place du classement des plus mauvaises défenses avec 367 points récoltés.
6 : Le Stade Français Paris occupe la sixième place du classement.
5 : Mathieu Bastareaud, Geoffroy Messina, Laurent Emmanuelli et Olivier Missoup ont porté les couleurs du Stade Français Paris. Sans omettre Bernard Laporte qui en fut le Manager.
2+2 : Toulon a gagné deux fois cette saison en déplacement et a ramené deux matchs nuls.
0+1 : Le Stade Français Paris n’a pas encore perdu à domicile cette saison. Seul Montpellier a arraché le nul 19 partout.
Le classement :
Stade Français Paris : 6ème
Rugby Club Toulonnais : 3ème
Attaques :
Stade Français Paris : 367 points (5ème)
Rugby Club Toulonnais : 388 points (3ème)
Défenses :
Stade Français Paris : 352 points (11ème)
Rugby Club Toulonnais : 238 points (2ème)
Meilleurs réalisateurs :
Stade Français Paris : Julien Dupuy : 144 points
Rugby Club Toulonnais Jonny Wilkinson : 153 points
Meilleurs marqueurs :
Stade Français Paris : Pascal Papé : 4 essais
Rugby Club Toulonnais David Smith et Luke Rooney : 4 essais
Les derniers SFP - RCT :
Stade Français Paris 22 – 15 Toulon (23/10/2010, Stade de France)
Stade Français Paris 18 – 22 Toulon (27/11/2009, Stade Jean-Bouin)
Stade Français Paris 22 – 12 Toulon (20/02/2009, Stade Jean-Bouin)
Stade Français Paris 31 – 03 Toulon (27/08/2005, Stade Charléty)
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